Les trois îles

Cet endroit est bien le seul où pourrait vivre quelqu'un. Les deux autres étant trop petits et envahis par les ptéromarils qui y nichent pour s'y reproduire. Mais l'accès y est compliqué. Presque entièrement entouré de falaises blanches, seul les habitués connaissent les passages pour y grimper. De plus, les courants, le vent et le ressac y sont dangereux. Si bien qu'en faire le tour en pirogue n'est pas une opération sans risque. Une fois en haut, la grande colline qui s'élève est couverte d'herbe haute jaunissante en été et d'une forêt dense d'arbres jaunes déformés par le vent en son centre. C'est un endroit riche en faune et en flore préservé de l'activité humaine. 

Cette dernière des trois îles est la plus déserte et la plus petite. Battue par les vents marins, couverte d'herbe haute jaunissante l'été et de rochers gris rayés, elle est la seule sans arbre jaune qui n'y trouvent pas assez de terre pour y pousser. Elle est le domaine réservé des ptéromarils qui s'y reproduisent par centaines au printemps. Il n'y pas d'autres animaux ici, à part dans l'océan.